La Montagne E Mei

Posted on 20 novembre 2011

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La montagne sacrée Emeishan

Le Mont Emei ,  峨嵋山

 Eméishān  est l’une des quatre montagnes sacrées bouddhiques de Chine, située dans la province du Sichuan.

Au 5 ème siècle, le mont Emei, qui culmine à 3 099 m, fut associé à Puxian  (Samantabhadra), un bodhisattva symbole de l’altruisme, souvent représenté monté sur un éléphant blanc à 6 défenses.

Le sommet est souvent recouvert par le brouillard, mais, lorsque les conditions météorologiques sont favorables, il est parfois possible d’observer la lumière de Bouddha, phénomène de réfraction qui se produit sur les nuages ; dans le passé, de nombreux pèlerins se jetaient dans le vide à sa vue, croyant que le Bouddha les appelait à lui.

Pour accéder au sommet du mont Emei où se trouvent le temple d’or et le temple de cuivre, il faut monter un escalier monumental comportant de part et d’autre des statues d’éléphant blanc. En haut de l’escalier trône une statue dorée représentant une déesse à multiple têtes sur trois éléphants.

 

L’école E-MEI,

L’école de l’alchimie taoîste, venue d’une branche inspirée d’un moine bouddhisme Chan, a développé la méthode des 12 travaux  Emei (Shi er Zhuang)

Maître Zhang Ming Liang, résident dans cette école, est docteur en médecine traditionnelle chinoise, spécialiste du Yangsheng et des Qi Gong Santé, membre d’honneur de l’association mondiale de Qi Gong et professeur à l’université de MTC de Pékin.

Il enseigne aux » Temps du corps » à Paris le Yangsheng de l’Ecole Emei et forme les enseignants à ce Qi Gong thérapeutique et à cet art de vivre.

La méthode  simplifiée comprend : les étirements, le Fa Ji, la mélodie des 5 organes, les 24 énergies, le massage, la diététique et la méditation assise.

Le chan 

 chán est une méditation silencieuse

C’est une forme de bouddhisme mahayana née en Chine à partir du 5ème siècle, qui insiste particulièrement sur la méditation, ou « illumination intérieure ». Comme toutes les écoles bouddhistes chinoises, on peut voir dans sa pensée une influence Taoïste.

Sous ses multiples formes, il est devenu à partir du  9ème siècle une des deux grandes catégories du bouddhisme chinois.

Le chan s’est transmis de Chine au Viêt Nam, en Corée et au Japon.

C’est sous son nom japonais zen qu’il est le plus connu en Occident.

 

Le Chan dans le bouddhisme chinois

Le Chan est considéré comme un mouvement de l’adhésion spontanée à un certain idéal de la pratique bouddhique. Il représente entre autres une réaction contre l’intellectualisme et l’analyse textuelle et conceptuelle portée à l’extrême par certaines écoles.

Comme tous les religieux en Chine, qu’ils soient bouddhistes ou taoïstes, les proto-Chan s’organisaient en lignées maître-disciples qui ne correspondent pas exactement aux classements idéologiques que l’histoire des religions fera ultérieurement. Ils s’identifiaient en général par le nom de leur lieu de pratique.

Comme toutes les formes du bouddhisme chinois, certains de ses principes sont en adéquation avec des idées taoïstes. On peut citer comme exemple le fait que les bonnes actions sont celles qui ne produisent pas de karma, que la poursuite délibérée d’un but est inefficace ; la valeur intrinsèque de la simple concentration sur une activité ordinaire est déjà exprimée dans le Zhuang Zi (fable du boucher Ding). Voir l’article.

Des philosophes chinois modernes ont considéré le Chan comme un mouvement autant social que religieux, une philosophie individuelle de la vie.

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